30 septembre 2010
Heure ronde
J’entends vos pas. Je m’arrondis. Mon impatience se dessine en ronds de fumée.
Mon pouls épouse le rythme des enjambées que vous faites vers moi.
Encore un coin de rue, une avenue, quelques marches d’escaliers et vous serez là.
Fluette mais ronde de joie, minçolette mais si gourmande, j’ai soif de votre vin et faim de votre présence.
Arrivez ! Je suis prête.
Un doute, un courant d’air, un pli défait. Une poignée de minutes peut tout défaire.
Souvenez-vous de la franche nudité que je suis sur le point de vous dévoiler. Encore une fois.
Sans ralentir, regardez votre montre !
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